À partir des années 1980-1990, les objets manufacturés deviennent de plus en plus difficiles à bricoler, réparer soi-même. Il devient plus coûteux de réparer que de remplacer l’objet. Le bricolage devient alors rare. C’est cet esprit que les makers cherchent à retrouver depuis les années 2000. Ils se regroupent dans des makerspaces, fablabs ou hackerspaces, pour le plaisir de créer, de bidouiller. La dimension sociale de ces tiers-lieux est forte. En effet, ils y mutualisent des machines ou des outils, mais aussi et surtout des connaissances et compétences. Leurs pratiques s’appuient sur la robotique, l’électronique, l’impression 3D, mais aussi sur des techniques traditionnelles.

Motivés tant par le processus que par le résultat, les makers inventent de nouvelles façons de créer, ils innovent librement, hors des hiérarchies des entreprises. Ils partagent et diffusent les protocoles, pour permettre à d’autres personnes de s’en saisir et de créer, d’améliorer à leur tour. Ainsi, ils contribuent à la constitution et à la diffusion des communs de la connaissance. Pour cela, leurs tutoriels ou plans sont diffusés sous licence libre.

Pour en savoir plus sur le mouvement des makers, et sur les fablabs venez découvrir notre sélection de documents à la bibliothèque.

Crédits photos :
TODO – Backstage Maker Faire Rome.  CC BY-NC-ND 2.0
Labfab Rennes, Dans et autour du Labfab en 2013. CC BY-NC-SA 2.0

Sophie G.

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